Archives pour la catégorie Développement photo

Tout ce qui touche au développement des pellicules

Calculer la quantité de révélateur et les temps de développement à utiliser pour son film (Dev.2)

Combien de temps dois-je laisser mon film dans le révélateur ? De quelle quantité vais-je avoir besoin ? Les tables de développement servent à cela !

Documentation sur le site Ilford

Cette seconde étape est une phase de préparation. Elle se travaille au préalable pour calculer le produit utile à la révélation. Elle est très rapide mais demande de ne pas se tromper. Nous sommes évidemment bien loin des calculs compliqués. Il existe pour cela des tables de développement réalisées par des passionnés ou par les sociétés qui fabriquent les films. Comme dans les précédents billets, je mettrai en avant l’utilisation des différentes chartes que vous pouvez consulter sur ce site.

L’utilité d’une table

Lors de la procédure de développement, vous devrez mettre différents produits dans votre cuve à l’intérieur de laquelle se trouve votre film à développer. La première chose à faire est l’utilisation du révélateur pour révéler votre film. Les tables de développement vous permettront de calculer la quantité de révélateur dont vous avez besoin, du temps d’imprégnation en fonction de la température de votre produit.

Cela semble chinois ? Et pourtant cela est si simple !

Le matériel à préparer

  1. La cuve de développement fermée hermétiquement avec le film à l’intérieur.
  2. Le révélateur
  3. Une éprouvette graduée vide.
  4. Un thermomètre (pour l’étape suivante 4).
  5. Une éprouvette graduée avec 500 ml d’eau à 20 C° que j’ai confectionné grâce à mon thermomètre.

Une exemple vaut mieux qu’un long discours

Il existe différents révélateurs en fonction des rendus, des envies, des films utilisés et de la créativité du photographe. Etant un amateur dans le développement argentique, j’utilise un révélateur classique mais efficace : Ilford LC-29. Il a l’avantage d’être polyvalent. Il est considéré comme un bon révélateur pour tous les types de films : grain fin, effet compensateur et bonne définition.

L’une des mes nombreuses questions était : puis-je utiliser un révélateur Ilford avec un film Tri-X de la marque Kodak ? Bien évidemment. Il est évidement que les producteurs préconiseront l’utilisation de leur produit propre.

Une fois le révélateur choisi (Ilford LC29 pour ma part), il faut regarder la contenance de votre cuve.  Celle-ci possède une quantité de 500ml. Il existe différents formats et tailles de cuves. Je décide donc de développer une pellicule Fuji Neopan à 400 iso en 120.  Donc j’ai :

  • Révélateur : Ilford LC29
  • Une cuve de 500 ml
  • Une pellicule Fuji Neopan 400 iso

Maintenant, je vais sur le site qui met en ligne une charte de développement. Je recherche le film Fuji Neopan à 400 iso. Attention, les temps donnés par cette charte sont calculer avec une eau de 20 C°.

La charte propose LC29 1+9 en 4 min ou LC29 1+19 en 6 min

Une fois le film choisi sur la charte, vous observez la rangée qui parle des révélateurs Ilford. Deux colonnes proposent :

  • LC29 : 1+9 en 4 min. Cela signifie 1 dose de révélateur et 9 doses d’eau. Durée du révélateur dans la cuve est de 4 min.
  • LC29 : 1+19 en 6 min. Cela signifie 1 dose de révélateur pour 19 doses d’eau. Durée du révélateur dans la cuve est de 6 min.

De manière personnelle, je vais choisir le deuxième choix. Dans son livre, le photographe Philippe Bachelier préconise une révélation de + de 5 min pour que le négatif se révèle bien. Il déconseille donc des révélations en dessous de 5 minutes.

J’ai donc choisi LC29 en quantité 1 + 19. Ma cuve fait 500 ml. Je vais donc diviser ma quantité de cuve par 20 (1 dose de révélateur + 19 doses d’eau) pour avoir 1 dose d’Ilford LC29. Cela donne comme calcul : 500 ml : 20 = 25 ml de LC29.

Je prends mon éprouvette graduée et verse 25 ml de révélateur Ilfrod. Je rajoute les 475 ml d’eau à 20°C pour arriver à 500 ml qui est la contenance de ma cuve. ¨Pour la dose de révélateur, tout dépend donc de la contenance de votre cuve ! Soyez attentif sur ce point !

Voilà le révélateur est dans son éprouvette en bonne quantité et attend d’être utilisé.

Sommaire des articles qui traiteront de : « Comment développer son premier film ? »

Ce petit tutorial ne pourra pas tenir en un article car cela demanderait une longueur de page trop importante. J’ai donc décidé de subdiviser  cet article en plusieurs parties :

1.  L’introduction

2.  Enrouler son film dans une sbire pour le mettre dans une cuve

3.  La préparation et le minutage grâce aux tables de développement

4.  Les étapes de développement

5.  Faire sécher son film

6. Quelques outils indispensables, conseils et avis personnels

Enrouler son film dans une spire pour le mettre dans une cuve (Dev.1)

Avant de jouer à l’alchimiste du développement, il faut placer le négatif dans une cuve de développement. Un entrainement est de mise !

La première étape est d’enrouler son film dans une spire. Celle-ci s’emboitera dans une cuve de développement où les mélanges des différents produits se feront par la suite. Avant le développement proprement dit, il convient d’enrouler son film photographique. L’enroulement doit se faire dans une pièce totalement hermétique à la lumière. Plongé dans le noir, il faudra réaliser l’enroulement sans rien apercevoir. C’est cela le véritable défi du développement à domicile !

Au préalable

Avant d’entamer l’explication de l’enroulement de votre film, il convient de préparer son matériel à l’avance.  Une fois plongé dans les ténèbres de l’obscurité, il sera interdit d’allumer, d’éclairer même très faiblement les alentours à la recherche de quelque chose oublié par mégarde.

Je propose de préparer son matériel devant soi tout en gardant une idée bien claire de la position de chaque objet. Un bac, une paire de ciseau, la cuve de développement et le couvercle posé juste à côté, le film à développer, un décapsuleur (seulement pour les films de 135mm) et la spirale pour enrouler son film.

Dans mon bac, je mets : le film, les ciseaux, le décapsuler et la spire. Le reste du matériel est disposé autour de mon bac. Chaque objet est à portée de main. Mémoriser bien où se trouvent chaque élément car une fois dans le noir, le film déroulé, il sera trop tard pour éclairer !

L’administrateur de ce forum précise de manière judicieuse les derniers conseils :

« Il faut penser à l’avance à disposer de manière à savoir les retrouver sans hésitation :
– la spire dans le bon sens pour ne pas avoir à réfléchir à l’orientation de l’entrée du film ;
– la cuve ouverte avec son axe central en place et couvercle à proximité ne risquant pas de tomber au moment où tu l’attrapes ;
– une paire de ciseaux pour couper le papier collé au film en fin d’enroulage sur la spire.
 »

L'enroulement se fait de manière identique avec un film de 35 ou de 120. (Photo réalisée par Coignet)

Enrouler le film dans la spirale

Le matériel est prêt, chaque objet est à sa place et la lumière est éteinte. Tu es donc le noir le plus complet. Il faut donc maintenant enrouler ton film dans la spirale prévue à cet effet. Cela n’est pas sorcier mais je t’invite à t’entrainer avec un film « à blanc ou périmé » avant de te lancer dans cette opération. J’ai moi-même un négatif périmé que j’utilise en test pour me rappeler comment procéder et me remémorer avant chaque manipulation. En bref, cela n’est pas bien sorcier mais entraine-toi un peu avant de te lancer de manière définitive.

Comment enrouler son film ? Le tout en vidéo évidemment !

Je tiens à redire que tout cela se passe dans le noir le plus complet. C’est pour cela que j’insiste sur le fait de s’entrainer un peu avant. C’est l’étape la plus « difficile » du développement à domicile lorsque que l’on a jamais pratiqué l’engagement d’un film photo dans une spire.

Que faire une fois le film enroulé sur la spire ?

Rien de plus simple ! Vous fixez la spirale sur la petite tige  et insérez le film dans votre cuve. Vous fermez hermétiquement votre cuve. Cette étape se déroule toujours dans le noir le plus complet. Une fois votre cuve fermée convenablement, vous pouvez enfin allumer la lumière.

Et voilà le plus difficile est réalisé ! Félicitations !

Sommaire des articles qui traiteront de : « Comment développer son premier film ? »

Ce petit tutorial ne pourra pas tenir en un article car cela demanderait une longueur de page trop importante. J’ai donc décidé de subdiviser  cet article en plusieurs parties :

1.  L’introduction

2.  Enrouler son film dans une sbire pour le mettre dans une cuve

3.  La préparation et le minutage grâce aux tables de développement

4.  Les étapes de développement

5.  Faire sécher son film

6. Quelques outils indispensables, conseils et avis personnels

Développer son premier film argentique noir & blanc (Introduction)

Quelques conseils pour développer une pellicule photographique chez soi. Tout est une question d’organisation !

Introduction

Avant de commencer, je vais vous ôter d’un doute : développer un film argentique noir et blanc à domicile n’est pas difficile du tout. Cela est très simple mais vous demandera d’être minutieux et organisé.

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