Le 24 novembre en 1888 dans le journal français « Le Figaro », Emile Zola partageait une réflexion autour du journalisme qui propose un écho très moderne sur la manière dont on appréhende ce média à l’heure actuelle.
Mon inquiétude unique devant le journalisme actuel, c’est l’état de surexcitation nerveuse dans lequel tient la nation. Aujourd’hui, remarquez quelle importance démesurée prend le moindre fait… Quand une affaire est finie, une autre commence. Les journaux ne cessent de vivre dans cette existence casse-cou.
“ La photographie artisanale vous apprend l’humilité face à l’impondérable, elle ne se laisse jamais complètement apprivoiser, facétieuse comme animal sauvage, putain fait chier ”
« … Le film de haute sensibilité possède une plus grande gamme de gris qu’un film moins sensible… Qui dit gris sur le film signifie gris sur le papier. Pour remédier à cette grisaille, on tire la photo avec une gradation plus dure.
Or, tout ceux qui font du labo savent qu’utiliser une gradation dure (filtre 3.5 à 5) fait apparaître la moindre poussière sur la photo. C’est le défaut d’une qualité : Le contraste fait aussi apparaître les détails, mais aussi les imperfections… »
« … Une légende raconte qu’un ingénieur de Kodak découvrit que dans les déchets des émulsions, des parties avec des gros grains d’argent étaient plus sensibles.
La photo argentique a pour base les grains d’argent. Là où légende est vraie, c’est que plus le grain est gros, plus il est sensible… et visible, logique imparable… »