Archives pour l'étiquette chambre noire

Film de haute sensibilité et gradation au tirage

« … Le film de haute sensibilité possède une plus grande gamme de gris qu’un film moins sensible… Qui dit gris sur le film signifie gris sur le papier. Pour remédier à cette grisaille, on tire la photo avec une gradation plus dure.

Or, tout ceux qui font du labo savent qu’utiliser une gradation dure (filtre 3.5 à 5) fait apparaître la moindre poussière sur la photo. C’est le défaut d’une qualité : Le contraste fait aussi apparaître les détails, mais aussi les imperfections… »

Référence :  Danny Dulieu

Vidéo sur les envers du tirage photographique par Diamantino Quintas

Vidéo intéressante sur le travail en laboratoire de ce grand tireur parisien. Un homme dont j’ai eu l’immense privilège de rencontrer en janvier 2014 en Belgique. Making of qui met, en partie, en avant le travail du tireur Diamantino Quintas dans son labo photographique.

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Ilfospeed Multigrade – Documentation Ilford

Qu’est-ce que ILFOSPEED MULTIGRADE ?

ILFOSPEED MULTIGRADE est un système qui permet, au moyen d’une seule boîte de papier à contraste variable et d’un jeu de filtres, de tirer des négatifs de contrastes divers.

ILFOSPEED MULTIGRADE comporte une émulsion douce sensible au vert et une émulsion dure sensible au bleu.

L’utilisation lors du tirage de filtres jaune et magenta de densités différentes permet d’impressionner dans des proportions variables ces deux émulsions et d’obtenir ainsi une image de contraste plus ou moins élevé.

Echelle de relation entre les filtres et les gradations correspondantes.
Echelle de relation entre les filtres et les gradations correspondantes.

L’art du tirage – guide des techniques de laboratoire en noir et blanc

Les livres traitant de la photographie sont innombrables. Les recueils qui abordent le tirage argentique en noir et blanc un peu moins. Ce billet n’a pas la prétention d’être une critique ou un avis exhaustif sur le livre « L’art du tirage » de Steve Mcleod.

Chapitres habituels

Ce guide qui se veut une approche professionnel du travail en laboratoire aborde le développement de la photographie argentique depuis le début du processus de développement. Entre l’aménagement de sa chambre noire, le traitement du film, la planche-contact et le traitement du papier de tirage, les lecteurs ou les vétérans du laboratoire n’apprendront pas de nouvelles choses supplémentaires.

Pour les amateurs ou si vous désirez compléter l’excellent livre de Philippe Bachelier, « L’art du tirage » sera un supplément intéressant pour les apprentis de la chambre noire.

« L’art du tirage » est richement illustré. Chaque photographie s’accompagne d’un petit schéma de tirage.

De gros points positifs

En plus des classiques chapitres cités dans le paragraphe précédent, certains aspects comme les bordures, le flashage ainsi que les virages ou tirage lith y sont traités. L’ouvrage est également richement illustré. De nombreux schémas sont dispersés dans le livre pour permettre une compréhension des différents éléments ainsi que la prise de conscience des masquages pour chaque tirage.

L’auteur y va de nombreuses anecdotes. Cela augmente le sentiment de proximité avec Steve Mcleod et chaque détail donné propose au lecteur une certaine réflexion. Les écrits sont simples et fournis. Cela m’a permis une réelle complicité entre le livre de Bachelier et celui de Steve Mcleod dans la manière d’aborder le tirage en chambre noire. Une complémentarité existe et c’est un réel bonus.

Conclusion

Un livre intéressant que je conseille sans pour autant en être un grand défenseur. Les amateurs avertis y trouveront leur compte en découvrant le tirage photographique à l’aide Steve Mcleod.

De nombreux schémas aident à la compréhension du tirage final.

Enrouler son film dans une spire pour le mettre dans une cuve (Dev.1)

Avant de jouer à l’alchimiste du développement, il faut placer le négatif dans une cuve de développement. Un entrainement est de mise !

La première étape est d’enrouler son film dans une spire. Celle-ci s’emboitera dans une cuve de développement où les mélanges des différents produits se feront par la suite. Avant le développement proprement dit, il convient d’enrouler son film photographique. L’enroulement doit se faire dans une pièce totalement hermétique à la lumière. Plongé dans le noir, il faudra réaliser l’enroulement sans rien apercevoir. C’est cela le véritable défi du développement à domicile !

Au préalable

Avant d’entamer l’explication de l’enroulement de votre film, il convient de préparer son matériel à l’avance.  Une fois plongé dans les ténèbres de l’obscurité, il sera interdit d’allumer, d’éclairer même très faiblement les alentours à la recherche de quelque chose oublié par mégarde.

Je propose de préparer son matériel devant soi tout en gardant une idée bien claire de la position de chaque objet. Un bac, une paire de ciseau, la cuve de développement et le couvercle posé juste à côté, le film à développer, un décapsuleur (seulement pour les films de 135mm) et la spirale pour enrouler son film.

Dans mon bac, je mets : le film, les ciseaux, le décapsuler et la spire. Le reste du matériel est disposé autour de mon bac. Chaque objet est à portée de main. Mémoriser bien où se trouvent chaque élément car une fois dans le noir, le film déroulé, il sera trop tard pour éclairer !

L’administrateur de ce forum précise de manière judicieuse les derniers conseils :

« Il faut penser à l’avance à disposer de manière à savoir les retrouver sans hésitation :
– la spire dans le bon sens pour ne pas avoir à réfléchir à l’orientation de l’entrée du film ;
– la cuve ouverte avec son axe central en place et couvercle à proximité ne risquant pas de tomber au moment où tu l’attrapes ;
– une paire de ciseaux pour couper le papier collé au film en fin d’enroulage sur la spire.
 »

L'enroulement se fait de manière identique avec un film de 35 ou de 120. (Photo réalisée par Coignet)

Enrouler le film dans la spirale

Le matériel est prêt, chaque objet est à sa place et la lumière est éteinte. Tu es donc le noir le plus complet. Il faut donc maintenant enrouler ton film dans la spirale prévue à cet effet. Cela n’est pas sorcier mais je t’invite à t’entrainer avec un film « à blanc ou périmé » avant de te lancer dans cette opération. J’ai moi-même un négatif périmé que j’utilise en test pour me rappeler comment procéder et me remémorer avant chaque manipulation. En bref, cela n’est pas bien sorcier mais entraine-toi un peu avant de te lancer de manière définitive.

Comment enrouler son film ? Le tout en vidéo évidemment !

Je tiens à redire que tout cela se passe dans le noir le plus complet. C’est pour cela que j’insiste sur le fait de s’entrainer un peu avant. C’est l’étape la plus « difficile » du développement à domicile lorsque que l’on a jamais pratiqué l’engagement d’un film photo dans une spire.

Que faire une fois le film enroulé sur la spire ?

Rien de plus simple ! Vous fixez la spirale sur la petite tige  et insérez le film dans votre cuve. Vous fermez hermétiquement votre cuve. Cette étape se déroule toujours dans le noir le plus complet. Une fois votre cuve fermée convenablement, vous pouvez enfin allumer la lumière.

Et voilà le plus difficile est réalisé ! Félicitations !

Sommaire des articles qui traiteront de : « Comment développer son premier film ? »

Ce petit tutorial ne pourra pas tenir en un article car cela demanderait une longueur de page trop importante. J’ai donc décidé de subdiviser  cet article en plusieurs parties :

1.  L’introduction

2.  Enrouler son film dans une sbire pour le mettre dans une cuve

3.  La préparation et le minutage grâce aux tables de développement

4.  Les étapes de développement

5.  Faire sécher son film

6. Quelques outils indispensables, conseils et avis personnels